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William Lee : Assieds-toi sur ton cul !
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Dans les années 1950 à Mexico, un immigrant américain d’une quarantaine d’années mène une vie solitaire au sein d’une petite communauté américaine. Cependant, l’arrivée d’une jeune étudiante incite l’homme à établir enfin une connexion significative avec quelqu’un. Daniel Craig est finalement celui qui a convaincu Luca Guadagnino de choisir Drew Starkey après avoir regardé des cassettes d’audition avec Guadagnino et lui avoir dit «C’est le gars» après avoir vu Starkey. Ou ce qu’il en reste après quatre ans dans la Marine. Dans The Graham Norton Show : Daniel Craig/Nicola Coughlan/Jesse Eisenberg/Kieran Culkin/Flo (2024). QUEER. Ce mot a plus d’une signification. La plus répandue est «bizarre ou étrange».
C’est une existence vide
La deuxième utilisation la plus courante est «homosexuel». Les deux significations s’appliquent à ce film, mais la première signification est probablement la plus appropriée. Ce film a bien plus en commun avec APOCALYPSE NOW qu’avec BROKEBACK MOUNTAIN. L’histoire concerne « Lee », un homme d’une cinquantaine d’années dans les années 1950. C’est un Américain qui a atteint un certain niveau de réussite matérielle et qui vit maintenant une vie d’expatrié relativement hédoniste au Mexique. Il est alcoolique et en est aux premiers stades de la toxicomanie. Il passe ses jours et ses nuits à rôder dans les bars gays et à avoir des liaisons insignifiantes avec des hommes avec lesquels il n’a rien en commun, si ce n’est qu’ils sont homosexuels. Que veut-il ?
Il aimerait bien le savoir
Il ne peut pas l’exprimer avec des mots. Il rencontre un homme plus jeune qui semble être bisexuel (son compagnon dans la scène du bar est une femme), mais ils développent une relation. Cela ne le satisfait pas particulièrement. Il veut plus de l’homme plus jeune que ce que celui-ci est prêt à donner. Il finit par le convaincre de l’accompagner dans un voyage dans les jungles d’Amérique du Sud pour chercher une plante contenant une drogue qui lui permettrait prétendument de développer des pouvoirs télépathiques. Il croit que cette drogue lui permettra de comprendre ce qu’il veut sans recourir aux mots. On lui dit qu’il y a une chamane dans la jungle qui peut lui procurer la plante. Les deux hommes se rendent dans la jungle et trouvent effectivement la femme, qui, interprétée par Lesley Manville, est une force féroce — une vieille femme qui manie un couteau et un pistolet et qui semble assoiffée de sang.
Le jeu des acteurs est également exceptionnel
Ils gagnent au moins partiellement sa confiance, mais elle les met en garde contre la prise de la drogue. Cela ouvrira une porte qu’ils ne pourront pas fermer. Je suis content d’avoir vu ce film, mais il n’est pas pour tout le monde. La fin est énigmatique et les scènes de sexe gay peuvent être un peu trop spécifiques pour certaines personnes. Ce n’est pas tout à fait de la pornographie hard, mais, grâce surtout aux effets sonores, s’en rapproche. Et les hallucinations provoquées par la drogue peuvent aussi être très dérangeantes pour certaines personnes. Ce film est magnifique à regarder ; la direction artistique et la cinématographie sont exceptionnelles, chaque scène étant magnifiquement composée. Pour moi, il évoque les peintures d’Edward Hopper dans sa représentation d’un isolement objectif de la psyché.
C’est une excellente performance
Daniel Craig peut vous briser le cœur en faisant très peu. Je prédis que lui et Lesley Manville obtiendront des nominations aux Oscars — Manville pourrait gagner dans la catégorie Meilleure actrice dans un second rôle. Ce n’est que lorsque j’ai vu son nom au générique de fin que j’ai réalisé qu’il s’agissait de la même actrice qui a joué le rôle-titre dans MRS HARRIS GOES TO PARIS. Je pense que ce film deviendra un incontournable du circuit des films d’art et d’essai. Il mérite certainement d’être vu plus d’une fois.